Jacques Capelovici
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Jacques Capelovici
Alias
Maître Capello
Naissance
Paris (France)
Décès (à 88 ans)
Profession

Jacques Capelovici dit Maître Capello ou Maître Capelo, né le à Paris et mort le , est un linguiste français, animateur de jeux télévisés francophones.

À partir de 1976, il devient célèbre pour sa participation aux Jeux de 20 heures de France 3 puis comme arbitre du jeu Des chiffres et des lettres. Il apparaît régulièrement dans d'autres émissions de télévision et même dans des spots publicitaires. Ses grilles de mots fléchés ont été publiées chaque semaine dans le magazine Télé 7 jours pendant de nombreuses années jusqu'en 2010.

 

 

Biographie

Jacques Capelovici nait le 19 décembre 1922 à Paris d'un père d'origine roumaine et d'une mère bretonne[1], Jacques Capelovici[2] lisait le braille, était agrégé d'anglais, certifié d'allemand, diplômé d'italien et de scandinave ancien[3].

Jacques Capelovici était également connu sous le pseudonyme de « Maître Capello »[4] ou « Maître Capelo »[5].

Sa carrière d'enseignant le conduit à être professeur d'allemand au cours complémentaire du 93, rue d'Alésia dans le 14e arrondissement de Paris en 1952, puis professeur d'anglais à l'École commerciale de la chambre de commerce et d'industrie de Paris (ECCIP), rue Armand Moisant dans le 15e arrondissement de Paris, à la fin des années 1950 et au début des années 1960, et professeur d'anglais au lycée Lakanal à Sceaux de 1956 aux années 1980[6],[7].

Grammairien pointilleux, il s'oppose avec véhémence à l'essor du franglais[8], aux propositions de rectifications orthographiques du français en 1990[9],[10],[11] et aux propositions de féminisation des noms de métier, de fonction et de grade[12]. Il affectionne les calembours et l'un de ses plus connus est :

« C'était une femme qui avait épousé son temps… comme Simone Signoret[13] ! »

Il révèle également à ses élèves les secrets du palindrome en prononçant régulièrement son exemple favori : « Éric notre valet alla te laver ton ciré », ajoutant négligemment qu'on peut tout aussi bien remplacer Éric par Luc[7] ! Il est aussi l'auteur du palindrome « Ésope reste ici et se repose[7]. » Dans Les Jeux de 20 heures il se plaisait à utiliser l'expression « de bon aloi »[14].

 
Tombe du couple Capelovici au cimetière du Montparnasse.

Chaque année, Jacques Capelovici allait faire passer les épreuves du baccalauréat aux détenus de la prison de Fresnes[13], se faisant un plaisir d'apparaître devant les caméras de télévision, hilare, descendant du « panier à salade » qui l'amenait sur les lieux[15],[16].

Il figurerait[réf. nécessaire] comme correspondant épistolaire d'Étiemble dans son livre de 1964, Parlez-vous franglais ?.

On lui doit l'importation en France des mots fléchés[17] en 1969[18].

Jacques Capelovici meurt le 20 mars 2011[19].

Culture populaire

Déjà de son vivant, et encore après sa mort, son nom est évoqué par antonomase pour qualifier un expert en bonne grammaire[15],[16], un « puits de science »[20], ou quelqu'un de professoral ou un tiers appelé en expert pour arbitrer un conflit portant notamment sur un fait de langue français[21]. On trouve trace de cette habitude sur l'internet francophone où « Maître Capello » est utilisé comme pseudonyme[17] ; de même, une photo de Maître Capello est parfois postée lorsqu'une personne en corrige une autre[22].

Radio, télévision et cinéma

Œuvres

  • Créateur de mots croisés et fléchés pour divers journaux[7], en particulier Télé 7 jours[23] jusqu'en 2010[18]
  • 1969 : William Shakespeare, adaptation de textes sur Shakespeare, incluant des extraits des œuvres de Shakespeare, Paris, Paris-Match, coll. Les Géants de la littérature mondiale, 136 p.
  • 1969 : Goethe, adaptation de textes sur Goethe, incluant des extraits des œuvres de Goethe, Paris, Paris-Match, coll. Les Géants de la littérature mondiale, 136 p.
  • 1970 : Nouveau Cours d'anglais. 5e, en collaboration avec Pierre Simon, Paris, Wesmael-Charlier, 200 p.
  • 1971 : Parlons correctement français, guide pratique, Paris, Télé 7 Jours, 128 p. (2e édition, réédité en 1978)
  • 1971 : L'École des mots croisés, 80 problèmes de difficulté graduée, Paris, Bordas
  • 1972 : Nouveau Cours d'anglais. 6e, en collaboration avec Pierre Simon, Paris, Wesmael-Charlier, 200 p.
  • 1972 : Nouveau Cours d'anglais. 4e, en collaboration avec Pierre Simon et Doreen Markam, Paris, Wesmael-Charlier, 191 + 37 p.
  • 1978 : Les Mots croisés de maître Capello, Presses-Pocket
  • 1981 : Les Mots croisés, Paris, Bordas
  • 1984 : En plein délire scolaire, Paris, Carrere-Michel Lafon
  • 1990 : Le Français sans fautes. Répertoire des erreurs les plus fréquentes de la langue écrite et parlée, Éditions Acropole, 322 p. (plusieurs rééditions)
  • 1992 : Guide du français correct. Pièges, difficultés et chausse-trapes de la langue française, L'Archipel
  • 2004 : 160 mots croisés et mots fléchés, L'Archipel
  • 2005 : 150 mots fléchés : tous niveaux, L'Archipel
  • 2007 : 200 mots fléchés : tous niveaux, L'Archipel
Max Meynier
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Max Meynier
  

Date de naissance
Lieu de naissanceLyon, France
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décèsNeuilly-sur-Seine, France
NationalitéFrançaise
LangueFrançais
Années d'activité1972-2000
ÉmissionsLe Juste Prix (1987-1988)
Des chiffres et des lettres (1992)
Radiosur RTL :
Les routiers sont sympas (1972-1986)
Les routes du bout du monde (1982)

Fréquence Max (1983-1986)
ChaîneFR3
TF1
Antenne 2
 

Max Meynier, né le à Lyon et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un animateur de radio et de télévision français, par ailleurs comédien de Théâtre.

Il fait la majeure partie de sa carrière sur les ondes de la radio RTL, de 1972 à 1994, notamment avec l'émission Les routiers sont sympas. À la télévision, il anime notamment de 1987 à 1988 Le Juste Prix sur TF1 et, en 1992, Des chiffres et des lettres sur Antenne 2.

Biographie

Carrière radiophonique
Les Routiers sont sympas
Articles détaillés : Les routiers sont sympas et Fréquence Max.

Après des débuts au théâtre comme comédien, Max Meynier entre en 1969 à RTL, où il crée et anime, à partir du , l'émission Les routiers sont sympas, de 21 h à minuit, émission qui deviendra de 1983 jusqu'à 1986 Fréquence Max[1].

Il anime pendant treize ans cette émission mythique qui connaît un vif succès auprès des professionnels de la route, avec 800 000 auditeurs chaque soir en moyenne[2], l'animateur recevant jusqu'à 25 000 lettres par an[1].

Dans la nuit du 8 au , il parvient lors de l'émission à maîtriser un forcené qui, grenade en main, avait pris d'assaut les studios de RTL en le convainquant de se rendre à la police[2].

En 1976, la station lui aménage un studio avec une salle d'embarquement, afin d'accueillir routiers et auto-stoppeurs[1].

Autres émissions

En 1981, il prend part à la création des 24 Heures du Mans camions et lance la mode des courses de camions en France et en Europe[1]. En 1982, il anime pendant six mois l'émission Les routes du bout du monde, et sillonne avec son micro de nombreux pays pour cette émission[1].

Victime d'un infarctus en 1986, il devient alors le « joker » de la station, et présente tour à tour toutes les émissions[1] ; il coanime notamment [Quand ?] avec Évelyne Pagès l'émission Le journal du jour de votre naissance, l'après-midi entre 15 h 30 et 16 h 30.[réf. nécessaire]

En 1990, il doit subir une transplantation cardiaque, avant de quitter RTL en 1994[1].

Carrière télévisuelle

À la télévision, Max Meynier anime dès 1984 sur FR3 l'émission Sahel 84 et les camions de l'espoir. Il est aussi animateur récurrent dans Les jeux de 20 heures. Par la suite, il anime sur TF1 Tous en piste et Juge Boxe[réf. souhaitée]. En 1987, il adapte et lance sur TF1 le jeu télévisé Le juste prix, qu'il présentera pendant un an[1].

Il présente ensuite sur Antenne 2 La nouvelle affiche et, en 1992, le jeu Des chiffres et des lettres pendant neuf mois. Le 29 janvier 2016, Dans l'émission Derrière le poste sur D8 présentée par Enora Malagré, Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard, les co-animateurs des Chiffres et des lettres, ont révélé que l'émission, lorsqu'elle était présentée par Max Meynier était « horrible » car il « se la jouait perso » et oubliait ses co-animateurs. Les audiences ont alors chuté. Armand Jammot, le créateur du jeu, remplaça alors Max Meynier par le présentateur météo Laurent Romejko.

Il joue ensuite au théâtre en 1997 avant de cesser toute activité professionnelle en 2000. En 2002, il subit une deuxième transplantation cardiaque et une transplantation rénale[1].

Fin de vie

Max Meynier meurt d'un cancer le [1] à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise à Paris puis inhumé dans le tombeau familial au cimetière de la Guillotière à Lyon.

Discographie

  • 1977 : Allez la France
  • 1981 : La Route
  • 2014 : Max Meynier, les routiers sont sympas, Eric Goyat, LEDLM, RTL.

Télévision

Théâtre

Publications

  • Max Meynier, Mille et une nuits avec mes routiers sympa, autobiographie, éditions de la Table Ronde, 1978.
  • Max Meynier, Quoi de neuf ? Mon cœur. Livre consacré à sa première transplantation cardiaque.

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j « L'animateur radio Max Meynier est mort » [archive], TF1 News.fr avec AFP, 23 mai 2006 (consulté le 31 janvier 2016).
  2. a et b « Dans la nuit du 8 au 9 février 1974, une prise d’otages à RTL » [archive], Éditorial de Jacques Pradel, RTL.fr (consulté le 16 mai 2016).
Articles connexes
Max Favalelli
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Max Favalelli
Naissance
La Charité-sur-Loire (Nièvre)
Décès (à 84 ans)
Sarlat-la-Canéda (Dordogne)
NationalitéFrançaise
Diplôme
Profession
Activité principale
Autres activités

Max Favalelli, né le à La Charité-sur-Loire (Nièvre) et mort le à Sarlat-la-Canéda (Dordogne), est un journaliste français, verbicruciste, et animateur de jeux télévisés.

Biographie

Max Favalelli est né de l'union d'un père médecin corse venu faire un remplacement en Auvergne et d'une mère originaire de l'Allier, à la suite d'une entorse contractée par la jeune fille[1].

Né à la Charité-sur-Loire, il fréquente l'école communale de cette commune pendant 8 ans avant de passer son baccalauréat à Nevers[1].

À l'âge de 16 ans, il arrive à Paris afin d'y poursuivre des études qui le mènent au Lycée de Janson-de-Sailly, à la faculté de droit et enfin à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC)[1].

Adepte de sports tels le tennis ou le rugby, Max Favalelli décide de participer au concours pour jeunes écrivains organisé par le périodique l'Auto. Il remporte le premier prix de ce concours avant d'être engagé pour 6 mois à l'essai par Henri Desgranges[1].

À l'issue de son service militaire à Colmar et à Besançon, et sous la pression de son père, il est engagé dans une entreprise de recherches minières. Pendant 3 ans, ce travail lui permet de réaliser ses premiers voyages vers la Haute-Volta et la Côte-d'Ivoire[1].

C'est finalement au cours d'un voyage à Paris qu'il rencontre Jean Fayard. Après avoir été présenté à son père, l'éditeur Arthème Fayard, Max Favalelli entre aux Editions Fayard. Il peut alors exaucer son rêve de toujours, devenir journaliste[1].

Durant les années 1930, Max Favalelli est rédacteur pour le journal Je suis partout[2].

Le destin le conduit à rencontrer Tristan Bernard, romancier et auteur dramatique mais aussi adepte des mots croisés. Devenu son ami, Max Favalelli se met à composer des mots croisés pour Candide[1].

Max Favalelli est également scénariste pour le cinéma, on lui doit le scénario du film L'ennemi public numéro un (1953) d'Henri Verneuil.

Concepteur de mots croisés (verbicruciste), il présente l'émission télévisée créée par Armand Jammot, Le mot le plus long, de 1966 à septembre 1970, puis Des chiffres et des lettres de janvier 1972 à octobre 1985.

Il a été longtemps associé dans le grand public à une connaissance quasi encyclopédique du contenu du dictionnaire (même s'il ne s'appuyait pas que sur sa seule mémoire).

Il a également tenu son propre rôle dans le feuilleton Le gruyère qui tue de Pierre Dac et Francis Blanche dans la série Signé Furax.

Il est décédé à Sarlat-la-Canéda, vieille cité du Périgord dans laquelle son fils dirige une librairie[1]. Il est inhumé à Saint-André-d'Allas (Dordogne)[3].

La ville de Varennes sur Allier lui a rendu hommage en attribuant le nom de Max Favalleli à sa salle municipale.

En guise d'épitaphe, Max Favalelli déclarait dans une interview [1] « qu'il serait content s'il laissait simplement derrière lui quelques bonnes définitions de mots croisés ».

 CHRISTINE FABREGA

 

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